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A-Tague


ABORDAGE : 1. Un navire manœuvre pour s'amarrer bord à bord avec un autre afin

de la prendre l'assaut. 2. Collision accidentelle entre deux navires. 3. Atteindre la côte, le

rivage.

ABATTRE : 1. Mouvement d'un navire à voile dont la proue s'éloigne du lit du vent. Il

fait une abattée et se rapproche du vent arrière (inverse = aulofée). 2. Mouvement d'un

navire qui change de route.

ABORD (en) : Sur le côté du navire.

ABOUT ou A-BOUT : Extrémité d'une planche destinée à être mise bout à bout avec

une autre. Plusieurs planches de bordage forment une virure et constituent ainsi le

bordage.

ABRAQUE : Pour embraquer, c'est-à-dire tendre un cordage ou une voile par l'effort des

bras.

ABORDAGE : 1. Atteindre le rivage. 2. Manœuvre du navire lui permettant de s'amarrer

bord à bord avec un autre pour lui donner l'assaut. 3. Collision de deux navires ou entre

un navire et un objet flottant ou non.

ACCASTILLAGE : Ensemble des divers équipements mobiles utilisés sur le pont d'un

navire (manilles, poulies...).

ACCORES : Pièces de bois permettant de soutenir un bateau sur sa quille lorsqu'il est en

cale. Les accores portent le nom de la partie du navire qu'ils supportent : accores de

fond, accores intermédiaires, accores de l'étrave...

ACCORER : Maintenir par des accores.

ACCOSTER : Disposer un navire le long d'un quai ou à côté d'un autre navire.

ACCULEE : 1. Mouvement d'un navire qui recule sous l'effet de la houle, du vent : il

cule.. 2. Les varangues acculées sont celles qui ne sont pas perpendiculaires à la quille.

Celle de l'avant et de l'arrière.

ADONNER : Le vent adonne quand il tourne dans un sens favorable à la marche du

navire. Il vient plus à l'arrière. L'inverse = refuser.

AFFALER : 1. Abaisser, faire descendre une voile, une vergue... L'inverse de Hisser. 2.

S'affaler : être entraîné trop près de la côte.

AFFOURCHAGE : Ancrage sur deux ancres, face au courant, faisant un angle de 45°.

AFFRETEUR : Celui qui prend un navire en location à un armateur.

AFFÛT : Structure en bois - appelée plus familièrement chariot, caisse, berceau, train - à

quatre roues, supportant le canon et permettant de le déplacer.

AGRES : Eléments du gréement accessoires aux manœuvres, levages, arrimages

(poulies, voiles, vergue, cordages, ancres, etc...).

AIGUADE : Escale où l'on peut faire de l'eau : faire aiguade, pour approvisionner le

navire.

AIGUILLETER : Assembler deux cordages ensemble, au moyen d'un petit filin.

AIGUILLOTS : Ferrure, fixée au gouvernail, constituant la partie mâle (pivot) de l'axe de

pivotement du gouvernail (voir fémelot).

ALLEGE : Petite embarcation servant au chargement et déchargement des marchandises

d'un navire. Sorte de chaland destiné à remonter les fleuves. Se dit aussi "Gabare".

ALLONGE : Pièce formant la membrure de navire après les varangues ou les forcats

formant les coupes. Courbes dans le milieu du navire, elles sont pratiquement verticales

à l'avant.

Les allonges de sommet dépassent sur le pont et forment le support vertical du pavois :

la jambette de pavois. Elles sont surmontées par la lisse de pavois ou lisse de bastingage

ou lisse de garde corps.

Les allonges d'écubiers sont placées de part et d'autres des écubiers. Elles sont

pratiquement rectilignes sur l'avant du navire.

A l'arrière les allonges de voûte aboutissent à la base du tableau. Voir Couple. Voir

l'illustration Membrure.

ALLONGE D'ECUBIER : Allonge placée de part et d'autre des écubiers.

ALLONGE POUPE : Montants verticaux des fenêtres de la poupe - fenêtres de la

chambre du conseil (1er pont), fenêtre de la grande chambre (2ème pont).

ALLURE : Direction de la route suivie par un bateau par rapport à la direction d'où vient

le vent. L'allure détermine le réglage de la voilure.

Les allures sont, de face au vent, au vent dans le dos : (au plus près serré), au plus

près, (au plus près bon plein), petit largue, vent de travers, largue, grand largue, vent

arrière.

On parle d'allures portantes lorsque le vent souffle de l'arrière du grand largue, et du

largue.

AMARINER : 1. Former les hommes à la navigation, au métier de la mer, les habituer à

la mer. 2. S'emparer d'un navire et faire transborder une partie de son équipage sur le

navire capturé.

AMARRE : Câble ou cordage (aussière ou grelin) servant à tenir (amarrer) un navire à

quai. Les amarres de poste sont les amarres mis à disposition par le port.

AMARRER : Fixer quelque chose à une autre. Un navire est amarré au quai par des

aussières nommées amarres.

AMATELOTER : 1. Partager un hamac, à tour de rôle, avec un autre matelot, faute de

place.

2. Engagement solennel, liant deux matelots au départ de longues campagnes, pour le

meilleur et pour le pire.

AMENER : Abaisser, faire descendre un objet, les voiles, une vergue, un canot, maintenu

par un cordage. Amener le pavillon du navire signifie : se rendre.

AMERS : Tous repères fixes sur la côte utilisés par les navigateurs pour se guider. Deux

amers en ligne peuvent constituer un alignement à suivre.

AMIRAL : Tout officier commandant à la mer une escadre ou une division, en est amiral.

AMURE : 1. Pour une voile carrée, point d'ancrage situé au point inférieur du côté d'où

vient le vent. C'est le point d'amure.

2. Pour une voile trapézoïdale, triangulaire ou latine : point d'amarrage à l'angle inférieur

avant.

3. Côté du navire d'où souffle le vent. Il y a deux amures pour les voiliers. (Naviguer

tribord armures = en recevant le vent par tribord). Changer d'amure c'est changer de

bord.

ANCRE : Pièce métallique servant à tenir un navire sur le fond, grâce à une chaîne de

mouillage qui relie l'ancre au navire. L'ancre de l'Hermione mesurait 4,25 m de haut et

pesait une tonne et demie.

ANCRE DE DETROIT : Ancre installée à la poupe du navire.

ANGUILLERS = canal des anguilliers : Canal de chaque côté de la carlingue, audessus

des varangues, permettant de récupérer les eaux des fonds de cale et de les

conduire vers le point le plus bas où elle est pompée par les pompes de cale.

ANSPECT : voir Barre d'anspect.

ANTENNE (ou vergue latine) : Espar hissé obliquement au mat et portant une voile

latine.

ANTILLAIS : Bateau de la fin du XIX° siècle, faisant du commerce entre l'Europe et les

Antilles. Ces bateaux effectuent le commerce triangulaire. Ils se distinguent des grands

navires faisant de la circumnavigation en passant les caps.

APERCU : Lorsque ce pavillon est hissé, il signifie que l'on a bien compris le signal reçu.

APIQUER : Incliner une vergue ou une corne dans leur plan vertical grâce aux

balancines.

APOTRE : Dernier couple le plus en avant et de part et d'autre de l'étrave du navire, de

forme triangulaire, au ras de la râblure. Permet de renforcer la tenue du bordé. Voir

l'illustration Membrure.

APPARAUX : Tous ce qui est nécessaire à un navire pour sa campagne de mer : voilure,

cordage, manœuvres, poulies, ancres, levage, gouvernail, armement, etc...

APPAREIL A GOUVERNER : Système à roue et à vis permettant de transmettre les

ordres de la barre à roue jusqu'au gouvernail.

APPAREILLAGE : Manœuvre de départ d'un navire qui quitte son mouillage. Lever

l'ancre.

APPEL : Désigne la direction d'un cordage, de la chaîne de l'ancre.

ARAIGNEE : Cordage en patte d'oie avec de nombreuses branches, permettant de

répartir la charge. Utilisée par suspendre les hamacs, les tauds...

ARBORER : Hisser, un pavillon par exemple.

ARCASSE : Ensemble des pièces dont est constituée la poupe, de forme rectangulaire et

arrondie, à partir de 1850.

Cette structure est portée par l'étambot, le contre-étambot et, par le dernier couple

dévoyé de chaque côté de la quille.

Des barres horizontales raidissent l'ensemble :

la première, depuis le bas, est appelée fourcat

- les suivantes : barres d'arcasse

- la plus large : grande barre d'arcasse ou barre de hourdi ou lisse de hourdi.

Cette dernière lisse, sert de support aux cadres des sabords arrières (sabord des pièces

de retraite).

Au-dessus d'elle, la barre d'écusson coiffe les sabords arrières.

Les côtés de la poupe sont délimités de chaque côté par les estains, eux-mêmes

renforcés par des contre-estains et surmontés par les allonges d'estain.

ARC-BOUTANT DE MARTINGALE : Bout-dehors vertical, créé après la Révolution, fixé

sous le beaupré, juste derrière la tête de more, par une fourche. Il est destiné à donner à

la martingale une bonne incidence et ainsi a amélioré la tenue de tout le phare avant.

Cela permit d'ajouter un bout-dehors de clin foc et sa voile.

ARCHIPOMPE : Ensemble comprenant les pompes de cales et les structures du grand

mat.

ARDENT : Un bateau est ardent lorsqu'il à tendance à se rapprocher du lit du vent. Dans

le cas contraire, on dit qu'il est "mou".

ARISER : Diminuer la surface d'une voile en prenant des ris.

ARMATEUR : Personne qui exploite un navire pour la navigation au commerce.

ARMEMENT : Action d'armer un navire : de le munir de tout ce qui lui est nécessaire

pour son fonctionnement, sa défense, sa sécurité lors de ses déplacements en mer. La

liste en est tenue sur les "Feuilles d'armement".

ARMER : 1. Equiper un navire pour une campagne de mer. 2. Un matelot est "armé" sur

tel navire : il fait partie de son équipage. 3. Armer un cordage, un câble c'est le garnir

pour le protéger des frottements.

ARRAISONNER : Intercepter un navire.

ARRIMER : Répartir méthodiquement et fixer solidement le chargement d'un navire afin

d'éviter qu'il déséquilibre le navire.

ARRIMEUR : Docker qui arrime les marchandises à bord des navires.

ARRIVE : Un navire est trop arrivé lorsque ses voiles sont trop bordées pour son allure.

ARRIVER : Faire tourner un navire sous voiles, du côté opposé à celui d'où vient le vent.

(Synonyme : abattée).

ARTILLER : Doter un navire de son artillerie, c'est à dire de toutes ses bouches à feu

embarquées.

On trouve : les canons de coursie ou coursier (les plus gros), les bombardes, les

veuglaires, les couleuvrines, les serpentines, les passevolants, les pierriers de galères,

les faucons et fauconneaux.

ARTIMON : 1. Mât le plus en arrière d'un voilier qui en comporte deux ou davantage.

Son rôle principal est de porter une ou plusieurs voiles permettant au navire de lofer,

c'est à dire de remonter au vent.

2 Voile basse que porte ce mât. D'abord latine, elle devient aurique au début du 18ème

siècle, puis brigantine, fin 18ème siècle, enverguée en bas, sur une bôme et en haut, sur

une corne.

A SEC DE TOILE : Lorsqu'un bateau est à sec de toile, il ne porte aucune voile. Elles

sont serrées et il est à la cape.

ASSIETTE : Manière dont un navire par rapport à ses tirants d'eau avant et arrière.

Si le tirant d'eau avant est inférieur à son tirant d'eau arrière, son assiette est positive.

Si le tirant d'eau avant est supérieur à son tirant d'eau arrière, son assiette est négative.

ASTROLABE : Instrument de navigation permettant au pilote de déterminer la position

du navire à partir de la position des astres et de leur hauteur, au-dessus de l'horizon.

ATTERAGE : Lieu où un navire touche terre.

ATTERRISSAGE : En vue des côtes, arriver à proximité de la terre, d'un port.

ATTRAPE : Cordage fixé sur un objet afin de l'attraper.

AULOFEE : Un bateau fait une aulofée quand il s'éloigne de sa route en rapprochant son

étrave du lit du vent. Inverse : Abattée.

AURIQUE : Désigne les voiles de forme trapézoïdale. On distingue :

- la brigantine,

- le flèche en cul (ou le flèche),

- la voile au tiers,

- la voile au quart,

- la voile à livarde.

AU VENT : D'où vient le vent (Inverse : sous le vent).

AUSSIERE ou HAUSSIERE : Cordage commis une seule fois et qui est donc

relativement souple (contrairement au Grelin), servant pour l'amarrage, le touage

(remorquage) d'un navire.

AVARIE : Dommage subi par un navire.

AVIRON : Rame permettant de propulser et/ou de diriger une embarcation.

AVISO : Bâtiment de faible tonnage (brick, cotre, goélette) et rapide servant à porter les

ordres du commandant ainsi que le courrier. Il fait le lien entre la terre et les navires ou,

entre les navires.

AVITAILLER : Préparer un navire pour son appareillage (agrès, apparaux et vivres) :

l'avitaillement.


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